En la cuerda floja
Flamenco / Mardi 28 novembre 20h  / Le Foirail
1H / TARIF A

Chorégraphe et danseuse incandescente habituée de la Biennale de flamenco de Séville, Ana Morales présente En la cuerda floja (2020), pièce pour une danseuse et trois musiciens sur la corde raide, pleine de sensualité et d’élégance.

Sculpturale, charnelle et expressive, fidèle à la tradition et sobrement actuelle, Ana Morales a une façon bien à elle d’habiter la scène. Formée à la danse contemporaine et au flamenco, elle laisse transparaître dans chacune de ses œuvres la force vitale et émotionnelle qui la traverse. José Quevedo « Bolita » à la guitare, Paquito González aux percussions et Pablo Martín Caminero à la contrebasse tirent la musique vers le jazz, vers un flamenco presque éthéré quand surgit la voix off de Sandra Carrasco. Ana Morales s’abandonne au déséquilibre dans une succession de tableaux aux couleurs tranchées. Tantôt aérienne comme une ballerine, tantôt fougueuse bailaora, elle donne le spectacle de la dualité de la raison et de l’inconscient. Silhouette en contre-jour, parée de robes éblouissantes, Ana Morales est une funambule qui assume les codes du flamenco mais les entraîne par ses tours vertigineux dans une spirale toute intérieure.

Direction artistique et chorégraphie Ana Morales — Mise en scène Roberto Olivan et Ana Morales — En collaboration musicale avec José Quevedo Trío — Danse Ana Morales — Guitare José Quevedo “Bolita” — Percussion Pakito Gonzalez — Contrebasse Pablo Martín Caminero — Eclairagiste Alfredo Vique — Technicien son Gaspar Leal Barker — Régie et machiniste Jorge Limosnita — Scénographie Roberto Olivan, Antonio Godoy et Ana Morales — Construction scénographie Antonio Godoy — Production déléguée Ana Morales — Chargée de diffusion Artemovimiento / Daniela Lazary — Production Elena Martín — Crédit photo Óscar Romero

Chorégraphe et danseuse incandescente habituée de la Biennale de flamenco de Séville, Ana Morales présente En la cuerda floja (2020), pièce pour une danseuse et trois musiciens sur la corde raide, pleine de sensualité et d’élégance.

Sculpturale, charnelle et expressive, fidèle à la tradition et sobrement actuelle, Ana Morales a une façon bien à elle d’habiter la scène. Formée à la danse contemporaine et au flamenco, elle laisse transparaître dans chacune de ses œuvres la force vitale et émotionnelle qui la traverse. José Quevedo « Bolita » à la guitare, Paquito González aux percussions et Pablo Martín Caminero à la contrebasse tirent la musique vers le jazz, vers un flamenco presque éthéré quand surgit la voix off de Sandra Carrasco. Ana Morales s’abandonne au déséquilibre dans une succession de tableaux aux couleurs tranchées. Tantôt aérienne comme une ballerine, tantôt fougueuse bailaora, elle donne le spectacle de la dualité de la raison et de l’inconscient. Silhouette en contre-jour, parée de robes éblouissantes, Ana Morales est une funambule qui assume les codes du flamenco mais les entraîne par ses tours vertigineux dans une spirale toute intérieure.

DISTRIBUTION

Direction artistique et chorégraphie Ana Morales — Mise en scène Roberto Olivan et Ana Morales — En collaboration musicale avec José Quevedo Trío — Danse Ana Morales — Guitare José Quevedo “Bolita” — Percussion Pakito Gonzalez — Contrebasse Pablo Martín Caminero — Eclairagiste Alfredo Vique — Technicien son Gaspar Leal Barker — Régie et machiniste Jorge Limosnita — Scénographie Roberto Olivan, Antonio Godoy et Ana Morales — Construction scénographie Antonio Godoy — Production déléguée Ana Morales — Chargée de diffusion Artemovimiento / Daniela Lazary — Production Elena Martín — Crédit photo Óscar Romero

 
RENDEZ-VOUS
Semaine flamenca
Du 28 au 30 novembre

Rendez-vous à la Médiathèque André Labarrère pour une semaine flamboyante ! À l’occasion de la programmation des pièces En la cuerda floja d’Ana Morales et Yarin de Jon Maya et Andrés Marín au Foirail, Espaces Pluriels s’associe à La Médiathèque intercommunale André Labarrère et à l’Université du Temps Libre d’Aquitaine pour une semaine spéciale dédiée au flamenco contemporain. Olé !

Documentaire
Israel Galvàn : l’accent andalou

Maria Reggiani
Mardi 28 novembre 18h
Durée 55 min
Auditorium, Médiathèque André Labarrère — Entrée libre

Il est né à Séville et rêvait d’être footballeur. Ses parents étaient danseurs de flamenco. Israel Galvàn est devenu un danseur absolu et un chorégraphe inouï. Sorti en 2009, le portait du danseur Israel Galvàn par la réalisatrice Maria Reggiani reste un documentaire de référence pour aborder l’émergence de cet artiste inclassable, prodige du renouveau du flamenco et dont l’audace fascine.
EN PARTENARIAT AVEC LA MÉDIATHÈQUE INTERCOMMUNALE ANDRÉ LABARRÈRE

Performance dansée
Yourentz Bermudez
Diaspora Flamenca

Mercredi 29 novembre 18h Auditorium, Médiathèque André Labarrère — Entrée libre

PROPOSÉ PAR LA MÉDIATHÈQUE INTERCOMMUNALE ANDRÉ LABARRÈRE.

Conférence
Le duo flamenco selon Andrés Marín Corinne Frayssinet Savy

Jeudi 30 novembre 17h30
Auditorium, Médiathèque André Labarrère — Entrée libre

Le duo en danse flamenca renvoie à des pratiques dansées rituelles ou festives, chorégraphiant l’alliance familiale ou le couple. Andrés Marín, danseur et chorégraphe, rénovateur de la scène flamenca contemporaine, l’aborde selon une esthétique minimaliste dans un dialogue entre genres chorégraphiques. Corinne Frayssinet Savy est chargée de cours à l’université Paul Valéry Montpellier 3 et chercheuse associée à IReMus (cnrs- Sorbonne Université). Docteur en philosophie, chercheuse en musicologie, ethnomusicologue et anthropologue de la danse, elle nous fait découvrir l’œuvre de ce chorégraphe hors normes.
EN PARTENARIAT AVEC L’UTLA ET LA MÉDIATHÈQUE INTERCOMMUNALE ANDRÉ LABARRÈRE

 

Ana Morales est née à Barcelone en 1982. Elle débute ses études au conservatoire de danse de sa ville natale avant d’obtenir, à l’âge de 16 ans, une Bourse pour intégrer la Compañía Andaluza de Danza de Séville sous la direction de José Antonio, avec les spectacles Encuentros, Picasso, Paisajes, La Leyenda (José Antonio Ruiz), Cosas de Payos (Javier Latorre) et Bodas de Sangre (Antonio Gades). Elle présente son premier spectacle comme soliste, “De sandalia a tacón”, au cours du Festival de Jerez de 2010 et son second spectacle, “Reciclarte”, à la Bienal de Flamenco de 2012. De 2013 à 2016 elle est soliste au sein du Ballet Flamenco de Andalucía. Elle présente son troisième spectacle “Los pasos perdidos” en 2015 ; puis “Una Mirada Lenta” en 2017. En 2018 elle crée “Sin permiso, canciones para le silencio”, 2020 En La Cuerda floja et 2022 “Peculiar”.

Ana Morales a une façon caractéristique de danser, pleine de sensualité et d’élégance, enrichie par la technique et une grande connaissance de la danse. Formée à la danse contemporaine et au flamenco, elle montre, dans chacune de ses œuvres, le moment vital et émotionnel qu’elle traverse à chaque instant, faisant de chacune de ses œuvres une œuvre personnelle et intime.

“En la cuerda floja” ou la dualité d’Ana Morales
« La danse d’Ana Morales (Barcelone 1982), s’inscrit dans une dualité quasi permanente. […] L’œuvre présente une musique originale composée par les interprètes sur scène, José Quevedo "Bolita" à la guitare, Paquito González aux percussions et Pablo Martín Caminero à la contrebasse. Les voix sont présentes, pas en direct, mais en off, avec la voix de Sandra Carrasco, "nous aimions la dualité des voix numérisées et de leur accompagnement en direct, ce concept nous intéressait".

L’œuvre n’a pas de dramaturgie explicite, "il n’y a pas d’histoire à raconter, nous avons créé la musique, la danse et l’espace scénique, avec une réflexion entre des dualités complémentaires, nous avons travaillé avec la dualité de l’équilibre et du déséquilibre, la raison et le subconscient, et même la dualité entre les couleurs. Dans le chaos dans lequel nous vivons aujourd’hui, j’ai voulu savoir comment fonctionnait le mouvement rationnel. Je voulais savoir si je ne pouvais pas tout contrôler, car normalement je suis conscient de chaque détail. […] Ana Morales avoue s’être abandonnée "au déséquilibre". Ce spectacle est une réflexion sur le point de conflit entre le désir et la raison, une situation dans laquelle nous nous trouvons tous d’une manière ou d’une autre, à la recherche de l’utopie de l’équilibre". […]

La danseuse avoue que c’est dans le prologue que se crée tout l’alphabet des pas qui serviront plus tard à composer le corpus de l’œuvre, "ces mouvements qui ne sont ni flamenco ni contemporains sont ceux qui serviront plus tard à m’introduire aux palos flamencos qui constituent la bande sonore de cette œuvre". […]

Après avoir été formée par de grands maîtres, elle a reçu une bourse de la Compañía Andaluza de Danza sous les ordres de José Antonio. Elle a présenté son premier spectacle solo, "De sandalia a tacón", une combinaison de flamenco et de danse espagnole, au Festival de Jerez en 2010 et son deuxième spectacle solo, "Reciclarte", à la Biennale de Flamenco en 2012. Elle a été soliste avec le Ballet Flamenco de Andalucía. En 2015, ellel a présenté son troisième spectacle "Los pasos perdidos" en 2015, et en 2017, elle a créé sa quatrième œuvre solo "Una mirada lenta".
ABC de Sevilla, Marta CARRASCO, 27.09.2020

ESPACES PLURIELS
SCÈNE CONVENTIONNÉE
D'INTÉRÊT NATIONAL
ART ET CRÉATION DANSE